Dans son discours dont APMnews a eu copie, il a lancé aux personnels que « grâce à vous, dans tous vos métiers et compétences, je suis fier de vous dire que notre établissement est en bonne santé ».

Il a d’abord cité « une organisation des soins de qualité et efficiente ». « En témoigne le nombre de patients pris en charge qui ne cesse d’augmenter », a-t-il précisé, évoquant l’augmentation de la file active: « +2.3% en 2015, +1% environ en 2016 ».

« C’est désormais près de 90% de notre file active qui est aujourd’hui soignée sans nécessiter une hospitalisation complète. Le virage ambulatoire, l’établissement l’a négocié depuis fort longtemps », a-t-il également fait valoir.

Le directeur de l’EPSM a également souligné « la bonne santé financière » de l’hôpital. « Cela est essentiel dans le contexte de contrainte budgétaire et de recherche d’économies qui est le nôtre comme celui du reste du monde hospitalier », a-t-il commenté.

Il a annoncé que l’agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France avait notifié la validation du budget 2017 de l’EPSM et de son programme d’investissement pour les cinq années à venir.

Sollicité par APMnews, l’établissement a précisé lundi que le budget d’exploitation de l’EPSM s’élevait à 100 millions d’euros et qu’il devrait afficher « un léger excédent » en 2016. Le programme d’investissement sur cinq ans est de 32 millions d’euros.

Lors de ses voeux, Jean-Marie Maillard a détaillé le volet investissement du projet d’établissement. Il a cité trois « priorités ». D’abord, « l’amélioration des structures ambulatoires »: « Après des décennies de ‘bons et loyaux services’, plusieurs de nos structures nécessitent, pour certaines d’importants travaux d’aménagement, pour d’autres des déménagements purs et simples ».

Ensuite, l’hôpital doit restructurer son pôle d’accueil thérapeutique intersectoriel et d’orientation (patio), « afin de lui fournir des conditions d’accueil et d’hospitalisation plus dignes, dans le cadre d’une diminution importante des capacités d’hospitalisation en lien avec un autre projet structurant des prochaines années: l’extension de 20 places de la maison d’accueil spécialisé (MAS) dont le montage est aujourd’hui validé par l’agence régionale de santé », a-t-il complété.

Enfin, il a cité le déménagement de la clinique de l’adolescent, de Wasquehal (Nord) vers Saint-André-lez-Lille, « dont la capacité sera augmentée afin de répondre aux besoins pointés par l’ARS en matière d’accueil des situations d’urgence et de crise des adolescents de l’agglomération lilloise ».

Parmi la « quantité d’autres projets [qui] impacteront directement ou indirectement tous les secteurs d’activité de l’établissement », le directeur a ajouté « Ulysse-Trélat qui nécessite la relocalisation du CMP [centre médico-psychologique] du I04 mais aussi le transfert de l’école de cadres que nous installerons dans quelques mois sur le site de Lommelet » (cf APM VLRKA005 et APM VL1NW7N3S).

« Si notre établissement est en bon ordre de marche, c’est aussi grâce à un dialogue social permanent », a-t-il assuré, soulignant « le rôle des partenaires sociaux dont l’action est toujours centrée sur l’intérêt de l’établissement et donc celui des patients que nous soignons ». Il a également salué « la qualité du dialogue médico-administratif ».

Le directeur a aussi rapidement évoqué « l’un des enjeux de ce début d’année 2017: la visite de certification par les experts de la Haute autorité de santé » (HAS).