Société de l'Information Psychiatrique

 

article associé : Mission Amiel – formation des pédopsychiatres

Réforme du troisième cycle: 14 organisations demandent le maintien de l’option « psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent »

Le 27 janvier 2017
PARIS, 27 janvier 2017 (APMnews) – Quatorze organisations représentant les internes, les étudiants en psychiatrie et les psychiatres demandent, dans un communiqué diffusé mercredi, le maintien de l’option de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent pour le diplôme d’études spécialisées (DES) de psychiatrie, dans le cadre de la réforme du troisième cycle des études médicales.

Les signataires de cet appel sont l’Association française fédérative des étudiants en psychiatrie (Affep), l’Association des jeunes psychiatres et des jeunes addictologues (AJPJA), le Collège national des universitaires de psychiatrie (Cnup), les sous-sections du CNU psychiatrie adulte addictologie (49-03) et pédopsychiatrie (49-04), le Collège national pour la qualité des soins en psychiatrie (CNQSP), la Société de psychogériatrie de langue française (SPLF), la Fédération française des centres régionaux pour les intervenants sur les violences sexuelles (FFCRIAVS), la Compagnie nationale des experts psychiatres de cours d’appels (Cnepca), l’Association nationale des psychiatres experts judiciaires (ANPEJ), le Syndicat universitaire de psychiatrie (SUP), l’Intersyndicat des praticiens hospitaliers (INPH) et les Intersyndicales d’internes et de chefs de clinique et assistants (Isni, ISNCCA).

« Ils se sont associés […] dans un mouvement d’union nationale pour dénoncer les risques liés à l’application de certaines dispositions de la réforme du troisième cycle pour notre spécialité », écrivent-ils.

Le décret réformant le troisième cycle des études de médecine est paru en novembre 2016 (cf APM VG0OHCE2E). La liste des DES avait été publiée début décembre 2015 (cf APM VG2NYTSM8).

Dans leur communiqué, les signataires alertent « les pouvoirs publics sur l’importance du maintien de l’option de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent ».

Ils réitèrent aussi leur « demande de mise en place des options psychiatrie médico-légale et psychiatrie de la personne âgée dans le cadre du DES de psychiatrie ».

« Ces trois champs de compétence sont essentiels pour répondre aux évolutions socio-démographiques actuelles et nécessitent une formation spécifique d’une année supplémentaire », assurent-ils.

« Les représentants de la psychiatrie s’inquiètent à l’unanimité du manque d’écoute de la part des instances en charge de la réforme. La non-reconnaissance de ces options en tant que telles est préjudiciable pour la santé des Français », déplorent-ils