Les soins aux personnes sous main de justice ont fait l’objet d’un atelier professionnel lors des 33èmes journées de l’Information psychiatrique et qui a été animé par Michel David et Gérard Rossinelli.
La motion issue de cet atelier et votée à l’unanimité lors de l’Assemblée générale du SPH est la suivante :
Le SPH :
– condamne la présence inacceptable en détention des personnes souffrant de troubles mentaux graves et encourage le recours à la suspension de peine pour raison médicale dès que l’indication en est portée.
– exige que les moyens nécessaires soient attribués pour assurer les soins de consultations, niveau 1 du guide méthodologique, à travers l’organisation sectorielle au sein de l’établissement pénitentiaire et pour permettre au secteur d’assurer le suivi des soins pénalement ordonnés, déjà en nombre, mais qui ne pourront qu’augmenter avec la contrainte pénale.
– s’inquiète de la tendance permanente à l’abrasion du secret professionnel en prison et qui se précise dangereusement vers son abrogation dans l’actuel projet de loi de santé.
Vous pourrez trouver en pièces jointes le diaporama de l’atelier.